La liste « une autre ville est possible », en voie d’être bouclée, a désigné ses porte-parole et a choisi sa tête de liste



Communiqué du 24 janvier 2008

Avec le soutien des Alternatifs Loire, les militants et militantes de la LCR Saint-Étienne, de CAPAGAUCHE ! Saint-Étienne ainsi que des stéphanois et stéphanoises sans appartenance politique mais qui désirent participer à la mise en œuvre d’une réelle politique de gauche se sont retrouvé-e-s mardi 22 janvier au soir pour faire le point sur l’état de leurs forces et approfondir le programme qu’ils présenteront lors des prochaines élections municipales sous l’appellation «UNE AUTRE VILLE EST POSSIBLE avec une gauche de gauche, sociale, éga-litaire, féministe, antiraciste, écologiste et démocratique».

Avec déjà 41 personnes qui se sont engagées à être sur la liste, et 23 personnes qui hésitent encore, la liste est donc presque bouclée.

Un groupe de porte-parole a été désigné : il est composé de Dominique Bazet-Simoni (en bas au centre), Christine Calandra (en bas à gauche), Odon Koller (absent de la photographie), Olivier Lafferrière (en haut à droite), Maud Marsauche (en bas à droite), et Hélène Millot (en haut à gauche).






C’est Mme BAZET-SIMONI, 56 ans, enseignant et habitant à Saint-Étienne qui conduira la liste.



Le groupe entend désormais aller à la rencontre des stéphanois et des stéphanoises en tenant le plus grand nombre de réunions de quartier possible afin de leur présenter l’état de leur réflexion et de la faire avancer ensemble.




Dominique BAZET-SIMONI


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Contrer les offensives tous azimuts de N. Sarkozy et défendre une politique alternative, au niveau municipal comme national ! Tract 24 janvier


Tract distribué lors de la manifestation du 24 janvier 2008 à Saint Étienne





Au moment où la droite, le grand patronat, des direc-tions syndicales complices et le PS se congratulent sur la « modernisation du contrat de travail », avec un accord qui fragilise encore plus les salarié-e-s du privé face au pouvoir de leur patron, avec le CDD « à terme incertain », l’allongement de la période d’essai ou la prétendue rupture « à l’amiable », N. Sarkozy et son gouvernement poursuivent leur destruction de ce qui reste des droits sociaux.

Franchise médicale, bouclier fiscal pour les plus riches, exonération des droits de succession des gros patrimoines, défiscalisation et suppression des coti-sations pour les heures supplémentaires, limitations du droit de grève (service minimum dans les trans-ports et maintenant à l’école), dépénalisation des délits en matière de droit des affaires, xénophobie d'État contre les étranger-es, durcissement du traite-ment de la récidive, alourdissement du régime pénal des mineurs, privatisation de GDF, TVA sociale, soumission des universités à une privatisation de plus en plus criante, suppression de 11 000 postes dans l’Education nationale, suppression des régimes spéciaux de retraite, 23.000 suppressions de postes programmées dans la fonction publique d’Etat, les collectivités locales et les hôpitaux.

Et l’offensive se traduit dans chaque secteur par la dégradation des services publics, par la privatisation et la précarité pour les personnels.

Rarement un programme a aussi ouvertement présenté ses choix sociaux : favorable aux plus riches et au grand patronat, hostile aux plus démuni e s, répressif, réactionnaire, dangereux.

Défendre les services publics et le droit à un emploi stable pour tou-te-s !

Il faut imposer des embauches de fonctionnaires pour défendre, étendre et améliorer les services publics, et des embauches, avec des contrats stables, à durée indéterminée, dans le privé !


Augmenter les salaires, imposer une autre répartition des richesses !

D’après les chiffres officiels, hors inflation, les salaires n’ont pas augmenté depuis 1978 alors que dans les trente dernières années, le Produit intérieur brut a plus que doublé. Au bénéfice des grands patrons et des actionnaires !

Les entreprises bénéficient de plus de 25 milliards d’exonération de cotisations sociales, sans aucune retombée pour l’emploi !

Sarkozy qui se présentait comme « le président du pouvoir d’achat » a avoué qu’il ne fera rien pour améliorer les rémunération des salarié-e-s et des personnes qui sont privé-e-s d’emploi ; par contre, son pouvoir d’achat, à lui, a bien augmenté : plus de 205 % ! Tout ce qu’il propose aujourd’hui aux sala-rié e s, c’est de se payer eux-mêmes leurs augmenta-tions, en se faisant payer le temps de repos épargné !

Que ce soit sur les salaires, les conditions de travail, les retraites ou les services publics, le fond du problème, c’est la répartition des richesses. Tant qu’une minorité continuera à s’accaparer les richesses produites par tou te s, il n’y aura pas de solution durable.

En vingt ans, la part des salaires dans le produit intérieur brut français a baissé de 9,3 %, ce qui correspond à plus de 100 milliards d’euros par an transférés vers les actionnaires ! Il y a de quoi financer les retraites, l’assurance maladie, et des augmentations de salaires !

Il faut amplifier les résistances sociales et renforcer une gauche vraiment de gauche !

Il faut faire converger les luttes vers un mouvement d’ensemble, qui seul peut faire reculer le gouverne-ment et le Medef. Il est aussi urgent de construire des alternatives politiques sans lesquelles le mouvement social est affaibli, faute de perspectives.

Il ne faut pas compter sur le PS pour cela : si sa direction critique parfois la méthode présidentielle, sur la plupart des sujets elle peine à se démarquer sur le fond. Elle a en effet renoncé à toute transformation en profondeur de la société.

Au niveau local comme au niveau national, il est nécessaire qu’existe une gauche qui s’oppose radicalement sur le fond à la politique de la droite, une gauche de mobilisation et de lutte, une gauche de rupture avec les politiques capitalistes.

A Saint Etienne aussi !

Dix mois après l'élection présidentielle, les élec-tions municipales de mars 2008 auront incontes-tablement valeur de premier vote sanction contre l’offensive menée par Nicolas Sarkozy.

Les mêmes choix politiques se retrouvent à l'échelon municipal et en particulier à Saint-Etienne, avec l'équipe de Michel Thiollière : mettre notre vie sociale et économique au service des grandes entreprises capitalistes au lieu de satisfaire les besoins de la population et de répondre aux urgences environnementales dans le cadre d'une autre répartition des richesses et des pouvoirs.


Ces élections municipales sont l'occasion d'affirmer ensemble notre volonté d’une autre forme de gestion des intérêts des stéphanois-es.

Défendre l'urgence sociale, écologique et démocratique autour de mesures concrètes

  • En refusant toute privatisation et en se battant pour la remunicipalisation, sous le contrôle de la population, des services privatisés (l'eau, les cantines scolaires, les déchets) et en organisant un référendum local.
  • En donnant la priorité au développement des services publics pour le logement social, la petite en-fance, le quatrième âge, les femmes victimes de vio-lence…).
  • En défendant la démocratie directe et la mise en place de budgets participatifs, contre la profession-nalisation politique et contre l'opacité de fonctionne-ment des communautés de communes en exigeant no-tamment une totale transparence sur le budget. Cela suppose de soutenir les initiatives citoyennes et de s’appuyer sur les réseaux associatifs, de revoir le fonc-tionnement du conseil local de développement et des comités ou collectifs / conseils de quartiers, de déve-lopper les processus de concertation.
  • En se battant pour un logement pour toutes et tous, en s’opposant aux expulsions sans relogement, en utilisant la loi de réquisition des logements vacants, et en faisant jouer le droit de préemption des municipa-lités pour créer des logements sociaux. Il s’agit ainsi de faire respecter le droit au logement opposable.
  • En développant un véritable service public de transports avec une priorité absolue aux transports collectifs non polluants et des politiques tarifaires fa-vorisant leur utilisation par le plus grand nombre.
  • En sortant de la logique sécuritaire qui sert aujourd’hui de gestion des inégalités sociales, en développant une politique de prévention, et en se battant contre toutes les discriminations, qu'elles soient dirigées contre des jeunes, des femmes ou des immigré-e-s.
  • En mettant en oeuvre une politique active en faveur de l'emploi : développement des services pu-blics, soutien au tissu associatif et suppression des subventions aux entreprises qui ne respectent pas leurs engagements.

Nous souhaitons former une liste rassemblant sans préalable toutes celles et tous ceux qui partagent ces orientations. Y sont déjà engagé-e-s la LCR de Saint Etienne, Capagauche ! Saint Etienne, Les Alternatifs Loire et des personnes à titre individuel.

Nous avons besoin de toutes les énergies !

Si vous acceptez de faire partie de cette liste pour lui permettre d’exister, si vous souhaitez participer à cette campagne d’une manière ou d’une autre, ou si vous avez simplement envie d’en discuter avec nous, nous vous invitons à nous contacter ou à nous rencontrer mardi 29 janvier, à partir de 19 h 00, à la salle de la nativité, 87 rue Royet à Saint Étienne (Crêt de Roch)


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Rassemblement de solidarité avec les élèves scolarisés sans papiers le 2 février

Comme tous les premiers samedis du mois le Réseau éducation sans frontières "RESF 42" organise un rassemblement :

Samedi 2 février à 10 heures 30 place Jean Jaurès




Familles de sans papiers , militants et sympathisants seront là pour dire la détresse des familles et la colère des militants face aux expulsions.

Une lecture publique de lettres de voeux adressées par les militants au ministre Brice Hortefeux sera faite par des comédiens.


resf42@yahoo.fr - 04.77.41.33.21 – 06.75.81.77.07
RESF 42 Bourse du Travail 4 crs V.Hugo 42000 SAINT-ETIENNE
Permanences tous les vendredis de 18h à 20h à la Bourse du Travail de St Etienne
http://www.educationsansfrontieres.org/


Pour celles et ceux qui sont engagé-e-s dans la liste "une autre ville est possible", la politique ne se résume pas aux élections et aux institutions. La transformation de la société passe par l'appropriation par chacun-e des affaires de la Cité, par les mobilisations sociales et les interventions citoyennes. C'est pourquoi tout au long de la campagne (avec les syndicats, associations, réseaux, comités et collectifs unitaires, etc., auxquels nous participons ou dont nous soutenons l'initiative), nous continuerons de participer aux actions de mobilisation et d'information, et nous relaierons leurs annonces sur ce blog.

NB : si la liste "une autre ville est possible" relaie et soutient les initiatives du réseau, RESF 42 est indépendant de toute démarche électorale.



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