Il se passe quelque chose à gauche…

Mercredi 20 février, la liste a été déposée en préfecture.

La liste « Une autre ville est possible » est née d’une volonté de rassemblement de la gauche de transformation sociale face aux offensives libérales. Elle réunit des groupes politiques – LCR, CAPAGAUCHE !, les Alternatifs – et des citoyen ne s, militant au sein d’associations ou de syndicats divers, ou qui veulent simplement s’engager pour transformer le quotidien des stéphanois-es.



Il se passe quelque chose à gauche…

Face à la politique de régression sociale, aux attaques de notre système de solidarité par la droite libérale dirigée par N. Sarkozy, au niveau local comme au niveau national il est nécessaire qu’existe une gauche qui s’oppose radicalement sur le fond à la politique de la droite, une gauche de mobilisation, une gauche de rupture avec les politiques libérales.

L’équipe de M. Thiollière propose une gestion dans la continuité de la politique qu’elle a menée jusque-là, pour Saint-Etienne comme pour Saint-Etienne Métropole.

Cette politique sarkozienne favorise les intérêts du grand patronat et de la classe dominante au détriment du plus grand nombre (concession de l’eau à la Stéphanoise des Eaux, filiale d’une multinationale ; cession des transports publics à Veolia ; vente au rabais à Casino des terrains de Châteaucreux). M. Thiollière engage des projets tape-à-l’œil, extrêmement coûteux pour la ville, parfois bien hasardeux, et loin des préoccupations des habitant-e-s (le Zénith en est l’exemple le plus frappant).

Quant à une droite soi-disant plus sociale, que la liste présentée par le MODEM prétendrait incarner, rappelons simplement que M. Artigues a toujours soutenu la gestion Thiollière dont il a été l’un des principaux adjoints. Comme député, il a voté toutes les lois qui ont organisé la casse sociale (retraites, droit du travail…).


L’existence de cette liste risque-t-elle de faire perdre la liste conduite par M. Vincent ?

Cette idée est très dangereuse pour la démocratie : elle réduit le débat politique au bipartisme voulu par le PS et l’UMP. Elle laisse aussi penser que seule une politique libérale est possible, avec l’alternance du libéralisme sécuritaire de la droite et du social-libéralisme du PS.

Mais d’autres choix de société sont possibles et nous l’affirmons haut et fort !

Nous ne voulons pas renoncer à la transformation sociale. Nous refusons de voir adaptées sans cesse nos vies aux soi-disant exigences de la mondialisation néolibérale.

Nous voulons donner la priorité à la satisfaction des besoins sociaux du plus grand nombre, en rupture avec les politiques capitalistes, et nous entendons répondre dès aujourd’hui à l'urgence sociale, écologique et démocratique.

La présence de notre liste face à celle du PS et de ses alliés n’est donc pas artificielle, elle correspond à une différence politique profonde.

Au second tour, nous l’affirmons sans ambiguïté, nous appellerons à battre les droites. Mais au premier tour, on peut voter selon ses idées, on doit voter selon ses convictions !

C’est en proposant de réelles alternatives que nous réanimerons le débat politique, que nous ré-intéressons les citoyen-ne-s à la gestion de leur espace de vie, et que nous ferons échec aux attaques de la droite.

… c’est le moment de vous faire entendre !

Voter pour la liste « Une autre ville est possible », c’est voter pour une vraie gauche et permettre une représentation plus démocratique de la population !

Si nous dépassons le seuil des 5%, nous pourrons proposer à la liste de gauche arrivée en tête une fusion de listes pour le second tour. La condition que nous poserons, c’est la liberté de vote de nos élu e s sur tous les sujets.

Voter pour « Une autre ville est possible » c’est entrer dans une démarche où vous aurez régulièrement votre mot à dire, et vous donner une chance, enfin, d’être entendu-e-s.

Nous ferons tout pour mettre en place au plus tôt des instances de débat, de décision et de contrôle citoyens sur la gestion de la municipalité.

Plus nous aurons de poids avec vos voix, plus il nous sera possible d’imposer ces choix politiques nouveaux, cette réappropriation de la ville par ses habitant-e-s, y compris face à une majorité dominée par le PS.

En instaurant une véritable démocratie locale, la satisfaction des besoins sociaux sera au cœur de la politique municipale. Nous pourrons alors déterminer ensemble quelle ambition nous avons pour notre ville.

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L'Affiche de la campagne "Une autre ville est possible !"


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Le tract de la campagne "Une autre ville est possible"


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Questions/réponses sur la liste "Une autre ville est possible"


Vous trouverez ci-dessous des questions concernant la liste "Une autre ville est possible". Cliquez sur les liens pour voir nos réponses ! (mises à jour le 20 février)

Et n'hésitez-pas à nous en poser : uneautrevilleestpossible@gmail.com




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Cinq réunions publiques du 25 février au 4 mars

Ces réunions seront l'occasion pour nous de présenter notre démarche, notre projet, nos propositions, de répondre aux questions, s'approfondir collectivement ce que nous voulons :

  • MJC / Nouveau Théâtre Beaulieu (28 rue de la Palle) le lundi 25 février à 19h
  • Amicale Laïque du Crêt de Roch (16 bis rue Royet) le mercredi 27 février à 19h
  • Amicale Laïque de Bizillon (16 rue Tréfilerie) le vendredi 29 février à 19h
  • AGEF de Montreynaud (1 allée Giuseppe Verdi) le lundi 3 mars à 19h
  • Amicale laïque de la Chaléassière (9 rue Jean-François Révollier) le mardi 4 mars à 19h

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Tchétchénie : rassemblement vendredi 22 février à 16 h à St-Étienne

Le Comité Tchétchénie Loire et Haute-Loire vous invite à un rassemblement vendredi 22 février à 16 h 00 devant la statue de Jean Jaurès, Place Jean Jaurès à Saint-Etienne, pour :

  • une paix juste en Tchétchénie
  • demander au gouvernement français d'accueillir dignement les réfugiés du Caucase à Saint-Etienne et dans toute la France au lieu de les renvoyer en Pologne ou en Russie.
Cette guerre est loin d'être finie. Plus aucun média n'en parle mais l'afflux récent de réfugiés le prouve.


Par solidarité humaine, et parce que nous nous battons pour un logement pour toutes et tous, sans condition de nationalité ou d'origine, nous soutenons cette action du Comité Tchétchénie.
Nous entendons, dans le cadre de la politique municipale, faire respecter le droit au logement opposable, en nous opposant aux expulsions sans relogement, en utilisant la loi de réquisition des logements vacants, en faisant jouer le droit de préemption des municipalités pour créer des logements sociaux. Nous voulons également développer les logements transitoires dignes pour les populations les plus précaires, sans logis, réfugiées…, et en créer de nouveaux !

Pour celles et ceux qui sont engagé-e-s dans la liste "une autre ville est possible", la politique ne se résume pas aux élections et aux institutions. La transformation de la société passe par l'appropriation par chacun-e des affaires de la Cité, par les mobilisations sociales et les interventions citoyennes. C'est pourquoi tout au long de la campagne (avec les syndicats, associations, réseaux, comités et collectifs unitaires, etc., auxquels nous participons ou dont nous soutenons l'initiative), nous continuerons de participer aux actions de mobilisation et d'information, et nous relaierons leurs annonces sur ce blog.

NB : si la liste "une autre ville est possible" relaie et soutient cette initiative, le Comité Tchétchénie est indépendant de toute démarche électorale.


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Le Comité Tchétchénie Loire et Haute-Loire vous informe et vous invite(contact : 06 31 25 85 51)

Réfugiés : La fuite - Un parcours semé d'embûches - Un asile très précaire -

Novembre 2006. Arsan, 23 ans, célibataire. Père disparu, il est victime d'un simulacre d'exécution devant mère, soeur et grand-mère. Il s'enfuit pour rejoindre un oncle réfugié à Lyon. Il traverse l'Europe en payant des passeurs. A peine arrivé à Strasbourg il est contrôlé et placé en rétention. Le fichier Eurodac indique qu'il a été contrôlé en Pologne. Le règlement européen Dublin II stipule que le 1er pays traversé doit examiner la demande d'asile. Les aléas des prises d'empreintes font donc office de désignation du pays d'accueil d'un réfugié, au mépris de motifs humains (famille), linguistiques ou sanitaires (camps insalubres). La Pologne est responsable de l'instruction de sa demande d'asile sauf si la France s'en saisit, ce qu'une clause du règlement permet pour motifs humanitaires.

Arsan est renvoyé en Pologne et incarcéré 1 mois. Libéré, traumatisé par ce périple, il fuit chez des amis en Russie, où il est victime de violences policières en raison de ses origines caucasiennes. En insécurité, il se résout à retourner en Tchétchénie. Après de nouvelles menaces sa famille l'aide à repartir, train, camion. Traumatisé par sa précédente expérience il voyage caché, sans voir les pays traversés, espérant ne pas se faire contrôler avant la France et arriver jusqu'à Lyon. Déposé à Valence, son oncle le récupère. Il dépose une demande d'asile à Lyon. 9 mois pour qu'Arsan puisse enfin se sentir en sécurité... et déposer une demande d'asile... qui sera refusée. Il dépose un recours... Il attend encore !

Février 2008 : Arsan comme 90% des réfugiés est toujours un "sans papier" !

Actuellement, en France et à Saint-Etienne

Le nombre de demandeurs d'asile, notamment tchétchènes et Ingouches a connu une brusque accélération. Une trentaine de familles avec enfants sont arrivées et vivent dans des conditions très précaires : quelques unes sont hébergées de 21 heures à 14 heures par le 115 et La Fontaine mais dans la rue de 14 heures à 21 heures. Ceci montre que, contrairement aux discours officiels, des Tchétchènes continuent à fuir leur pays pour des raisons assez puissantes pour affronter l'incertitude de leur sort dans les pays de l'Europe de l'ouest et en France notamment. En Tchétchénie et dans tout le Caucase, il n'y aura pas de paix sans justice

¤ Pour demander au gouvernement français, à l'Union Européenne, au Conseil de Sécurité de l'ONU de faire pression sur Poutine afin d'obtenir :

- le retrait des forces armées russes et de véritables négociations politiques sous contrôle international.

- La protection des civils et l'accès libre aux organisations humanitaires dans tout le Caucase.

- La mise en place d'un tribunal international pour juger des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

¤ Pour demander au gouvernement français d'accueillir dignement les réfugiés du Caucase à Saint-Etienne et dans toute la France au lieu de les renvoyer en Pologne ou en Russie.

Tchétchénie :

Rassemblement Vendredi 22 février à 16 h

Statue de Jean Jaurès

Place Jean Jaurès à Saint-Étienne

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