Ces élections sont-elles un enjeu local ou national ?


Dix mois après l'élection présidentielle, les élections municipales de mars 2008 auront incontestablement valeur de premier vote sanction contre l’offensive tous azimuts de la politique menée par Nicolas Sarkozy. Cette politique a provoqué des mobilisations, des manifestations et des grèves, mais c'est la première fois depuis le printemps dernier que l'ensemble des électeurs et des électrices auront l'occasion d'exprimer leur opposition à la politique de l'UMP, qui est au service des intérêts du grand patronat. N. Sarkozy et l’UMP sont les premiers à l’affirmer : ces élections constitueront un test national !

Mais les mêmes choix politiques se retrouvent à l'échelon municipal et en particulier à Saint-Etienne, avec l'équipe de Michel Thiollière : mettre notre vie sociale et économique au service des grandes entreprises capitalistes au lieu de satisfaire les besoins de la population et de répondre aux urgences environnementales dans le cadre d'une autre répartition des richesses et des pouvoirs.

Au niveau local comme au niveau national, il est nécessaire qu’existe une gauche qui s’oppose radicalement sur le fond à la politique de la droite, une gauche de mobilisation et de lutte, une gauche de rupture avec les politiques capitalistes, une gauche qui ne renonce pas à une transformation en profondeur de la société, une gauche qui soit par conséquent complètement indépendante du PS et du social-libéralisme.