Notre liste fera le choix, avec les stéphanois et les stéphanoises, d’une politique sociale, écologique et démocratique :
Des services publics pour répondre aux besoins sociaux, c’est pour nous :
- Refuser toute privatisation et se battre pour le retour à une propriété et à une gestion publiques, sous contrôle de la population, de l’ensemble des services privatisés (eau, cantines, transports, déchets, services techniques municipaux…). Pour en décider, nous proposerons des référendums locaux.
- Développer les services publics, en particulier pour le logement social, la petite enfance, le 4ème âge, les femmes victimes de violence.
- Refuser toute coupure d’eau, les besoins fondamentaux seront garantis en cas de rupture de paiement. L’eau est un bien commun.
- Assurer l’égalité de tous les quartiers face à la propreté, créer des emplois de cantonniers affectés à des secteurs et des déchetteries de proximité. Nous nous opposons à tout projet d’incinérateur.
- Contre les inégalités entre les sexes et pour la justice sociale, créer des nouvelles crèches et haltes-garderies de proximité, avec du personnel de qualité et correctement rémunéré pour permettre l’accueil de tous les enfants de moins de 3 ans.
- Développer l’accueil périscolaire partout, avec des horaires adaptés tout au long de la semaine et de l’année.
- Démocratiser les conseils de quartiers, qui doivent être ouverts à tou-te-s les habitant-e-s et disposer de véritables pouvoirs de décision.
- Attribuer à chaque quartier un budget décentralisé géré directement par ses habitant e s, à travers le conseil de quartier ouvert et des référendums de quartier.
- Assurer une information directe et un débat public permettant la transparence sur le budget et l’intervention des habitant e s dans les choix qui engagent la ville. Une partie du budget municipal doit être gérée directement par les habitant-e-s.
- Mettre en place un référendum municipal d’initiative citoyenne, sur demande de 10 % des résident e s.
- Un journal municipal ouvert et animé par un comité de rédaction pluraliste.
- Mettre en place un grand plan de rénovation des locaux associatifs, multiplier les maisons des associations et les lieux à usage collectif.
- Créer des emplois dans les services publics : la petite enfance, le 4ème âge, l’accompagnement des personnes privées d’emploi…
- Conditionner les aides aux entreprises au respect d’engagements sociaux et environnementaux contraignants.
- Soutenir le tissu associatif.
- Développer les pôles multiservices de proximité.
- Garantir un logement pour tous et toutes, sans discrimination (de nationalité, d’origine…).
- Pas d’expulsion sans relogement, dans le même quartier si les personnes le souhaitent, dans les mêmes conditions financières et de surface.
- Utiliser les nombreux logements vacants du centre ville pour en faire des logements sociaux.
- Développer les logements transitoires dignes pour les populations les plus précaires, sans logis, réfugiées…, et en créer de nouveaux.
- Rendre gratuits les transports collectifs pour les chômeur-se-s, les allocataires des minima sociaux et les bas revenus. Nous soutenons le projet de nouvelle tarification des Verts, avec un ticket à 1 euro par jour, notre objectif étant la gratuité pour tout le monde.
- Un service cadencé et avec des amplitudes horaires larges, en particulier pour désenclaver les quartiers populaires.
- Le développement d’un service de transport spécifique pour les personnes âgées et les personnes à mobilité restreinte.
- Refuser la construction de l’A45. La priorité doit être de développer le service ferroviaire.
- Rediriger l’argent utilisé dans la vidéosurveillance et la police municipale vers l’éducation et la prévention.
- Refuser que le maire devienne un auxiliaire des forces de police, en refusant par exemple de contrôler et de sanctionner les parents dont les enfants sont en difficulté sociale, scolaire…
- Déclarer Saint-Étienne ville sans OGM.
- Défendre la laïcité et empêcher toute intrusion des institutions religieuses dans la gestion de la ville.
- Prioriser les pratiques culturelles de proximité pour toutes et tous plutôt que la culture-spectacle tape-à-l’œil (mettre en place des ruches culturelles, soutenir des fêtes des arts dans la rue et une « maison des cultures », mutualiser l’utilisation des espaces culturels, mettre en valeur les échanges interculturels…).
- Privilégier l’accès à l’activité physique pour toutes et tous et le sport amateur par rapport au « sport business » (accès pour tous et toutes aux tickets-sport, avec des tarifs progressifs, recrutement d’animateurs sportifs, développement des terrains de proximité).
- Favoriser l’accès à la nature pour toutes et tous, sortir du tout-béton et du tout-minéral, développer de vrais espaces verts aménagés.