Assemblée générale de la liste mercredi 13 février - 19h00


La liste « une autre ville est possible, avec une gauche de gauche, sociale, égalitaire, féministe, antiraciste, écologiste et démocratique », tiendra une assemblée générale :

Mercredi 13 février - 19h00

Amicale laïque du Crêt de Roch

(16 bis rue Royet à Saint Etienne)


Toutes les personnes qui sont intéressées par notre campagne sont invitées à y participer.

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LES FRANCHISES SUR LES SOINS NE SONT PAS UNE FATALITE !



Christian Lehmann et Martin Winckler pour les initiateurs de l’Appel contre la Franchise

www.appelcontrelafranchise.org


Les franchises sur les soins sont entrées en application le 1er janvier 2008.

Malgré l’appel lancé sur Internet dès le mois de Mars 2007, malgré le relai pris par un collectif d’organisations contre les franchises*, malgré le travail militant pour expliquer et dénoncer cette mesure, les franchises sur les soins que Nicolas Sarkozy appelait de ses vœux depuis de nombreuses années sont entrées en vigueur après que le principe en ait été voté le 26 octobre à l’Assemblée par les députés UMP, qui choisirent ainsi de « responsabiliser » les cancéreux, les dialysés, les diabétiques et les accidentés du travail.



Tout juste notera t’on que le projet initial de franchise sèche sur les 50 ou 100 premiers euros de dépenses annuelles, qui aurait exclu de tout remboursement 27% des assurés sociaux ( les plus jeunes, les moins malades ) avait été finalement abandonné par Nicolas Sarkozy, au grand dam des assureurs privés** qui attendaient ce signal pour fragiliser encore vis-à-vis de ce public le système solidaire.

Le principe des franchises : une retenue de 50 centimes d’euros sur chaque boîte de médicaments, sur chaque acte infirmier ou de kinésithérapie, sur chaque prise de sang, et une retenue de 2 euros sur chaque transport sanitaire, à concurrence de 50 euros par an, pour l’instant***. ( en supplément des forfaits de 50 euros par an sur les consultations médicales, déjà en vigueur depuis la réforme Douste-Blazy de 2005)

Au prétexte de « responsabiliser » les malades, puis de financer l’Alzheimer ( en taxant en priorité les patients les plus fragiles et dépendants), le gouvernement a choisi de mettre à mal encore une fois le principe d’assurance-maladie solidaire hérité du pacte de 1945.

Pourtant, au moment où cette mesure entre en application, le réel se rappelle au bon souvenir du Président. Des patients fragilisés découvrent au jour le jour la réalité des franchises. Contrairement à ce qui a longtemps été claironné par le Ministère de la Santé, les pauvres paient les franchises sur les soins. Le seuil de pauvreté en France est de 817 euros, et seuls sont exemptés ( hormis les femmes enceintes et les enfants), les personnes subsistant avec moins de 610 euros par mois.

Dans ce contexte de détresse et de colère, la grève de soins de Bruno-Pascal Chevalier****, travailleur social de 45 ans, atteint du SIDA, représente hélas l’aboutissement inéluctable d’une logique purement financière, d’une lubie présidentielle. Les médias se tournent alors vers lui en masse, s’intéressent à la question des franchises, certains pour la première fois. Et de nombreux Français découvrent aujourd’hui, bien tardivement, la question des franchises sur les soins, qui met en difficulté de nombreuses personnes âgées, invalides, atteintes d'affections de longue durée, mais aussi de plus en plus de personnes et de familles à faibles revenus qui ne peuvent déjà plus faire face aux dépenses de santé et ne se soignent plus qu'en repoussant à plus tard leurs démarches de soins.

L’appel contre la franchise a ainsi engrangé au courant du mois de Janvier plus de 5000 signatures en une après-midi après un sujet au Journal télévisé de France 2, et près de 30.000 signatures supplémentaires en quinze jours.

L’appel contre la franchise, ainsi que les initiatives locales et nationales, restent d’actualité. Signez la pétition, faites la signer.

Les franchises sur les soins ne sont pas une fatalité.

Inutiles économiquement, dangereuses médicalement, injustes morale
ment, elles témoignent d’une étrange politique de civilisation, qu’il nous revient de combattre, et de sanctionner.

Christian Lehmann
www.appelcontrelafranchise.org


* Un collectif national regroupant partis politiques, associations, syndicats, s’est créé pour amplifier le mouvement initié par la pétition, à l’adresse : www.contre-les-franchises.org

** « Sarkozy a tué l’idée de mettre en place une vraie franchise, qui aurait consisté à ne pas prendre en charge du tout les 50 ou 100 premiers euros de dépense, puis à faire varier ce seuil en fonction des besoins de financement de la Sécu. A présent, la grogne est telle que cette mesure ne verra jamais le jour » soupire un courageux expert anonyme, artisan de ces réformes. L’Expansion, Novembre 2007, Stéphanie Benz.

*** Seul le principe des franchises a été voté par les parlementaires. Le montant en a été fixé par décret, et peut être révisé à tout moment par le fait du Prince. Comme le disait Nicolas Sarkozy en Juin 2006 : « Si les dépenses augmentent, et donc le déficit augmente, on pourrait alors augmenter le montant de la franchise. »

**** www.grevedesoins.fr

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Congrès de Versailles sur le Traité Européen : Des candidats stéphanois qui bafouent la démocratie !

Communiqué "Une autre ville est possible" du lundi 4 février 2008

Congrès de Versailles sur le Traité Européen :
Des candidats stéphanois qui bafouent la démocratie !

Lundi 4 février, les députés et les sénateurs réunis en Congrès à Versailles ont voté la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen – dit traité de Lisbonne.

Ce traité fait suite au rejet du projet de traité constitutionnel, refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005.

C’est donc à nouveau le suffrage universel qui devrait trancher par référendum. Tel est d’ailleurs, d’après les enquêtes d’opinion, l’avis d’une grande majorité des français. Sur un sujet qui a tant d’influence sur la vie de chacun, l’organisation d’un nouveau référendum est une exigence démocratique majeure.

Le Président de la République aurait été contraint d'organiser un référendum s’il n’avait pas obtenu 3/5ème des suffrages exprimés lors de la réunion du Congrès le 4 février.

Qu’ont voté le sénateur-maire-candidat Michel Thiollière et le député-candidat Jean-Louis GAGNAIRE ?



Le premier, avec la quasi-totalité de l’UMP, a voté « pour » la modification de la constitution.

Le second s’est abstenu, comme la majorité des parlementaires PS, participant ainsi au déni de démocratie, voulu par N. Sarkozy, que constitue la ratification du Traité de Lisbonne par voie parlementaire.

Les parlementaires du Modem ont également voté « pour » cette modification.

On voit ainsi ce que valent les discours sur la démocratie tenus par les candidats des droites et de la gauche sociale-libérale : lorsqu’il s’agit de questions fondamentales, ils passent l’avis du peuple par pertes et profits !

Il n’y a pas à s’étonner des choix des candidats des droites : leur politique tout entière au service des plus riches les amènent à mépriser ouvertement la démocratie.

Mais si le choix du n°3 de la liste conduite par Maurice Vincent n’est pas une surprise, tant son ralliement au néolibéralisme est évident (il votera d’ailleurs la ratification du Traité de Lisbonne), il s’agit en plus de la part de J.-L. Gagnaire d’une triple trahison de la parole donnée :
  • rupture avec l’engagement du PS pour un référendum lors de son dernier congrès ;
  • rupture avec l’engagement pour un référendum du PS et de sa candidate au moment de l’élection présidentielle ;
  • rupture avec l’engagement pour un référendum des candidats socialistes aux législatives, engagement qui faisait partie de l’accord avec d’autres forces de gauche pour obtenir leur soutien au second tour.
J.-L. Gagnaire ose prétendre que "[S]on abstention constitue également une critique adressée au Président de la République qui refuse d’accorder aux Français un référendum sur ce texte." Mais les parlementaires avaient le pouvoir d’imposer le référendum, ils disposaient d'un seul moyen pour cela : voter contre cette révision de notre Constitution !

L’adoption du Traité européen de Lisbonne aura des conséquences concrètes sur la vie municipale. Comme l’explique le chercheur Raoul-Marc Jennar :
« avec le traité de Lisbonne, il sera possible encore plus facilement qu’aujourd’hui de privatiser les services publics communaux, de mettre fin aux droits des pouvoirs publics de subventionner des activités de service dans l’intérêt général. Aujourd’hui il y a encore des freins que le traité de Lisbonne va faire disparaître, et qui provoqueront donc une accélération de ce phénomène de dérégulation massive, qu’on appelle la mondialisation. »

Nous invitons les stéphanois et les stéphanoises à se souvenir des choix des différents candidats lors du premier tour des élections municipales.

La liste « Une autre ville est possible » est 100% pour un référendum sur le Traité Européen, 100% contre l’Europe des grands patrons et des actionnaires rejetée par les français le 29 mai 2005, et qui est une fois de plus renforcée par le Traité de Lisbonne. Pour nous, la démocratie n’est pas un vain mot !


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Zerogm42 : sénateurs et députés ne doivent pas trahir les décisions du Grenelle et le refus massif des OGM dans les champs et dans les assiettes



Le collectif "zerogm42" s'est mis en place à la fin de l'année dernière pour rassembler celles et ceux qui veulent mener des actions de sensibilisation et d'information sur les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés), pour qu'il n'y ait d'OGM ni dans nos champs, ni dans nos assiettes.
Nous soutenons les actions de ce collectif et nous appelons à signer la pétition pour la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM.
Pour rejoindre le collectif, participer à ses actions, ou pour avoir plus d'informations : contact@zerogm42

NB : si la liste "une autre ville est possible" relaie et soutient l'action du collectif, ZEROGM42 est indépendant de toute démarche électorale.



>Projet de loi sur les OGM :
les sénateurs et les députés ne doivent pas trahir les décisions du Grenelle et le refus massif des OGM dans les champs et dans les assiettes


Collectif zerogm42

Communiqué de presse - Vendredi 1er février 2008

Suite à l'activation de la clause de sauvegarde nous savons maintenant qu'il n'y aura pas de maïs Mon 810 cultivé en France en 2008 et nous nous en réjouissons.

Mais le projet de loi sur les OGM dont la discussion commence ce mardi 5 février au Sénat trahit les décisions du Grenelle de l'environnement puisqu'il légalise les cultures d'OGM en plein champ, ce qui conduira inévitablement à la dissémination des OGM dans l'environnement et à leur introduction dans la chaîne alimentaire.


Aujourd'hui, non seulement le rapport de la Haute Autorité provisoire sur les OGM, qui a mis en évidence des « faits scientifiques négatifs nouveaux », n'est pas pris en compte, mais une série d'amendements grotesques vient d'être déposée sous l'impulsion du sénateur UMP Bizet rapporteur du projet de loi, amendements qui sont de toute évidence une revanche du lobby OGM après le rejet du maïs OGM de Monsanto.

Le collectif zerogm42 a rencontré ces dernières semaines des milliers de personnes sur les marchés du département, partout le refus de la dissémination des OGM est massif.

Le collectif a décidé de rencontrer les 4 sénateurs et les 7 députés de la Loire.

Concernant les sénateurs, il a rencontré MM Fournier et Frécon et Mme Mathon, seul Mr Thiollière, pour l'instant, n'a pas trouvé le temps de nous recevoir.

Nous demandons aux quatre sénateurs de notre département de faire le nécessaire pour que la loi garantisse la liberté et le droit de produire et de consommer sans OGM. Il en va de la santé publique et de l'environnement, de l'avenir de l'agriculture. Et nous voulons croire que les sénateurs UMP de notre département ne cèderont pas aux lobbys des biotechnologies et s'attacheront à défendre l'intérêt général.

Nous serons très vigilants sur les prises de positions des uns et des autres.

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Traité Européen : Les parlementaires/candidats M. Thiollière et J.-L. Gagnaire participeront-ils au déni de démocratie le 4 février à Versailles ?

Communiqué du dimanche 3 février 2008

Lundi 4 février, les députés et les sénateurs seront réunis en Congrès à Versailles pour voter la modification préalable de la Constitution française, nécessaire à la ratification du nouveau traité européen – dit traité de Lisbonne.

Ce traité fait suite au rejet du projet de traité constitutionnel, refusé majoritairement par les Français et les Néerlandais lors des référendums de mai et juin 2005.

C’est donc à nouveau le suffrage universel qui doit trancher par référendum. Tel est d’ailleurs, d’après les enquêtes d’opinion, l’avis d’une grande majorité des français.

Le président de la République sera contraint d'organiser un référendum s’il n’obtient pas 3/5ème des suffrages exprimés lors de la réunion du Congrès le 4 février.

Les parlementaires ont donc le pouvoir d’imposer le référendum, et ils disposent d'un seul moyen pour cela : voter contre cette révision de notre Constitution !



Sur un sujet qui a tant d’influence sur la vie de chacun, l’organisation d’un nouveau référendum est une exigence démocratique majeure.

La Liste "Une autre ville est possible" appelle les stéphanois et les stéphanoises à prêter la plus grande attention à l'attitude des parlementaires à cette occasion. Nous invitons particulièrement à tenir compte du vote du sénateur-maire-candidat Michel Thiollière, et du député-candidat Jean-Louis GAGNAIRE (n°3 sur la liste conduite par Maurice Vincent). Toute autre choix que celui du vote "non" aura pour seul effet de valider le déni de démocratie que constituerait une ratification par voie parlementaire, voulue par N. Sarkozy.




Comme l’affirme l’Appel unitaire sur le traité européen de Lisbonne :

« Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, ce n’est pas un « mini-traité ». Sous un autre nom et une autre forme, il reprend l’essentiel de la « constitution » rejetée.

Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, « le respect de l’économie ouverte de marché où la concurrence est libre » restera la pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné. Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le traité constitutionnel n’est prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l’environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l’Union européenne. Rien.

Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence. La référence aux « héritages religieux » est maintenue. Aucun des obstacles à l’amélioration des règles sociales n’est levé. Les politiques environnementales sont stérilisées par les choix économiques ultra-libéraux. Le pouvoir de la BCE est préservé. L’inscription de la défense européenne dans la politique de l’OTAN, c’est à dire sa soumission aux Etats-Unis, et la militarisation de l’Europe sont confortées. La charte des « droits fondamentaux », déjà très insuffisante, reste vidée de toute portée pratique. Et, comme prévu par le traité constitutionnel, le système institutionnel actuel, profondément anti-démocratique, n’est pas vraiment transformé. Bref, on retrouve tout ce qui fait de l’Europe une zone aménagée de libre échange et de promotion des politiques néo-libérales, au lieu qu’elle se construise démocratiquement et propose une autre voie que le règne sans partage des multinationales et des marchés financiers.

Nous sommes des partisans déterminés d’une Europe émancipée de cette tutelle des puissances financières, capable de refuser les politiques de domination agressive et les interventions militaires pour mettre en œuvre de nouvelles relations internationales, notamment avec les pays du Sud. Nous voulons une Europe fondée sur le refus de toutes les discriminations, le respect effectif de la diversité culturelle et la convergence par le haut des droits sociaux, des normes environnementales et des protections des consommateurs. Nous voulons une Europe bâtie sur la volonté et la souveraineté populaire. Voilà pourquoi nous refusons ce nouveau traité. Et nous proposons une démarche : l’élaboration d’un nouveau texte fondateur à la suite d’un processus démocratique, populaire et transparent ; puis sa ratification par referendum dans tous les Etats. »


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